Virginie Estienne

J’ai eu très tôt le désir de peindre, la peinture est une histoire de famille.

Mais cela n’a pas été ma formation initiale ni mon métier.

Ce n’est que par la suite que j’ai réalisé ce désir initial, au gré des rencontres, des formations accessibles aux adultes dans des écoles d’art renommées.

J’ai eu la chance de rencontrer ZAO WOU KI et de rentrer dans son atelier.

Bien plus tard j’ai découvert les Ateliers des Beaux Arts de Paris, la richesse de leurs propositions, l’ambiance créative et foisonnante.

Enfin l’Atelier vivant de Daniel Lacomme, atelier des dimanches joyeux où les passionnés se retrouvent.

Je vis et travaille à Paris et en Suisse dans un petit village de haute montagne.

 

Je puise mon inspiration essentiellement dans la nature, au cours de randonnées ou de voyages, qui parlent d’espace et de mouvement.

Je trouve le même intérêt et le même émerveillement dans l’immensité d’un paysage que dans un détail ou un gros plan, la texture d’un tapis végétal ou d’une pierre.

La mer a été à l’origine de mes émotions de peintre, les plages ventées et sauvages du nord Finistère, les tableaux d’algues dans les flaques à marée basse à Argenton Porspoder, et, au Cap Ferret, les ridules causées par le vent  dans les dunes, les arborescences sur le sable quand la mer se retire, la végétation du jardin idéal de mon enfance, et enfin les glaciers et les moraines des montagnes valaisannes.

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Etre toujours à la frontière entre représentation et abstraction.

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                                                                                                                                   Virginie Estienne